L’oligothérapie : qu’est-ce que c’est ?

oligotherapie

Publié le 25 mars 2019 sur www.senioractu.com

L’oligothérapie est tout à la fois une médecine ancestrale et une médecine d’avenir, néanmoins encore méconnue. Dans ce contexte, le laboratoire des Granions, spécialisé dans les compléments alimentaires vient de lancer un site intitulé L’oligothérapie pour la vie qui permet de mieux comprendre l’oligothérapie. Détails.

L'oligothérapie : qu'est-ce que c'est ?
Qu’est-ce qu’un oligoélément ?
Les oligoéléments sont des métaux ou métalloïdes naturellement présents dans l’organisme à l’état de trace (« oligos » voulant dire « peu » en grec). Par opposition aux éléments chimiques majeurs du corps humain (oxygène, carbone, azote, sodium, potassium, chlore…), ils se trouvent le plus souvent en quantité inférieure au mg/kg de poids corporel, de l’ordre de la fraction de mg, le μg.Il ne faut pas pour autant croire qu’ils sont insignifiants, c’est tout le contraire ! Leur présence est capitale, puisque sans eux, pas de vie possible, d’où leur qualificatif « d’essentiels ». Ce sont des minéraux majeurs, utilisés par toute forme de vie, allant des cellules en passant par les microbes, les abeilles, les poissons rouges, les girafes, les hommes.Leur intervention est obligatoire et permanente, depuis le fonctionnement de base des cellules jusqu’au maintien de l’équilibre de l’organisme. Ils participent à une multitude de réactions chimiques et biologiques qui permettent à nos cellules de fonctionner et de communiquer.Ils sont indispensables aussi bien aux signaux hormonaux qu’aux défenses immunitaires ou au renouvellement de nos tissus puisqu’ils entrent par ailleurs dans la composition de nos muscles, de nos organes, de nos os, de nos dents, de nos fluides corporels. Paradoxalement, alors que tout être vivant a un besoin crucial en chacun des oligoéléments, aucun organisme ne sait les élaborer.

Sachant qu’à chaque millième de seconde qui passe, des milliards de réactions sont nécessaires pour assurer les fonctions de base de l’organisme, les oligoéléments sont de véritables activateurs enzymatiques.

Un seul oligoélément manque et tout peut s’enrayer…
Le plus souvent, une réaction enzymatique en entraine une autre. Par exemple, la synthèse d’une hormone passe par plusieurs transformations nécessitant toute une succession de réactions enzymatiques. Un seul oligoélément manquant peut gripper la chaine.

Un peu d’histoire…
Les oligoéléments sont des minéraux que l’on trouve dans l’écorce terrestre. Ils étaient présents dès l’origine de la vie à l’état de traces dans la mer originelle, là où les cellules vivantes sont apparues. Les premières cellules ont dû utiliser ces traces de métaux, catalyseurs naturels, pour lier et maîtriser l’oxygène qui venait d’apparaître sur terre.

Par la suite, les oligoéléments auraient aussi contribué au message hormonal, une leurs autres actions majeures, permettant à de nouveaux organismes vivants plus complexes de se développer.

Après avoir rendu la vie possible en participant activement à la genèse, les oligoéléments ont été utilisés au cours des siècles au hasard de leurs bienfaits.

Dès l’antiquité, les coupes en argent servaient à purifier les eaux de boisson en évitant le développement des bactéries, le cuivre était employé pour fabriquer des bracelets contre les douleurs articulaires. Les Romains utilisaient le soufre pour la désinfection de leur habitat et pour traiter les affections de la peau.

Chez les Égyptiens, le zinc était connu pour accélérer le processus de cicatrisation des plaies. Au moyen-âge, le moine Basile Valentin aurait même soigné les goitres de ses patients grâce à l’administration d’éponges marines, véritables réservoirs d’iode.

En 1528, Paracelse, médecin alchimiste suisse, utilisait certains métaux en thérapie (or, argent, cuivre, étain, fer, plomb, mercure) qu’il faisait fondre dans des seaux destinés à traiter différentes affections, avant d’y plonger une feuille qu’il appliquait sur la partie intéressée. En France également, certains oligoéléments sont connus et utilisés depuis fort longtemps, comme l’iode (intervenant dans la synthèse des hormones thyroïdiennes) dont le rôle est reconnu depuis près de deux siècles.

Vers la fin du XIXe siècle, Gabriel Bertrand, chercheur à l’Institut Pasteur, émet l’hypothèse que les métaux et les métalloïdes présents dans les tissus vivants, même en très petites quantités, participent de façon capitale au cycle chimique de la vie en tant que catalyseurs directs ou indirects des réactions enzymatiques.

Ce n’est qu’à partir de 1912 et grâce aux nouveaux moyens techniques permettant de les mettre en évidence et de mieux les caractériser, que la biochimie commence à reconnaitre l’importance de l’infiniment petit et à faire une place progressivement croissante aux oligoéléments.

Il faut encore attendre les années 30 pour que l’oligothérapie soit introduite en France par le Dr Jacques Ménétrier, qui utilise les oligoéléments comme biocatalyseurs dans les maladies fonctionnelles. Autrement dit, en fonction de son terrain, l’organisme développera diverses pathologies, sauf si on lui fournit les éléments traces pour rétablir l’équilibre.

Et c’est seulement dans les années 50 que nait véritablement l’oligothérapie en tant que médecine naturelle visant à prévenir ou soigner par l’administration d’oligoéléments (l’oligothérapie nutritionnelle).

A quoi servent les oligoéléments ?
Catalyseurs, messagers cellulaires et agents structuraux : les oligoéléments sont essentiels aux fonctions vitales.
Les oligoéléments ont des fonctions très variées :
• Ils sont des cofacteurs d’enzyme (zinc),
• Ils entrent dans la structure des vitamines (cobalt, molybdène),
• Ils participent à l’expression des signaux hormonaux (zinc, iode) ou à la défense de l’organisme (fer, zinc, sélénium),
• Ils ont un rôle structural (zinc, silicium).

Les biocatalyseurs de réactions enzymatiques
À l’intérieur de nos cellules se déroule continuellement un nombre infini de réactions chimiques, de façon simultanée et coordonnée. Ces réactions impliquent des milliers d’enzymes auxquelles les oligoéléments participent de deux façons :
• Ils activent les enzymes : ils se comportent comme des cofacteurs enzymatiques, c’est-à-dire qu’ils se lient aux protéines que sont les enzymes, ce qui change leur forme et les rend actives.
• Ils sont partie intégrante de la structure de l’enzyme. On parle de métallo-protéine pour l’hémoglobine (protoporphyrine et fer) ou la vitamine B12 (protoporphyrine et cobalt).

Les cofacteurs hormonaux
Certains oligoéléments sont présents en tant que :
• Élément structural de certaines hormones (par exemple l’iode dans les hormones thyroïdiennes, ou le zinc qui se lie à l’insuline ou à la thymuline)xi,
• Co-facteurs enzymatiques intervenant dans la synthèse d’hormones (le zinc est un cofacteur dans le métabolisme de la testostérone)
• Facilitateur ou inhibiteur de la fixation de l’hormone sur son récepteur membranaire.
Les bioconstructeurs
• Le manganèse participe à la synthèse des constituants de base du cartilage (protéoglycanes, chondroïtine-sulfate).
• Le cuivre intervient dans la synthèse des fibres du tissu conjonctif comme l’élastine et le collagène, ce qui en fait un élément majeur dans la croissance et la réparation tissulaire des vaisseaux, du cartilage osseux, de la peau et des poumons.
• Le zinc permet la synthèse de kératine, protéine structurelle de la peau, des cheveux, des ongles.
• Le fluor renforce la solidité des os et des dents en remplaçant un hydroxyle dans l’hydroxyapatite.

Les oligoéléments et la défense de l’organisme
• Certains oligoéléments participent à la défense immunitaire (fer, zinc, sélénium) en facilitant par exemple la prolifération des lymphocytes, dans le cas du zinc.
• Les oligoéléments contribuent à la lutte contre les radicaux libres. Les systèmes enzymatiques anti-radicalaires (superoxydes dismutases, catalases, glutathions peroxydases) utilisent des oligoéléments comme cofacteurs (cuivre, zinc, manganèse, sélénium), d’où le terme « d’oligoéléments antioxydants ».
Les oligoéléments et la communication cellulaire
• Les canaux ioniques qui traversent la membrane des cellules sont à l’origine du passage de l’information dans la cellule. Le flux ionique (Na+, K+, Ca2+, Mg2+) qui en résulte assure l’excitabilité et la contractilité des cellules.
• Le manganèse, par exemple, inhibe le canal calcium, bloquant l’entrée du calcium et la sortie du potassium, tandis que le lithium inhibe le canal sodique, s’opposant à l’activité excitatrice du sodium.

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